Pour avoir désobéi à Dieu, les Juifs ont subi soixante-dix ans d’esclavage à Babylone. Ils avaient perdu leur enthousiasme, leur liberté et leur identité, toutes ces choses qui donnent un sens la vie. Mais Dieu n’en avait pas fini avec eux. Il leur a dit : « Dès que 70 ans seront écoulés pour Babylone, j’interviendrai pour vous, et j’accomplirai à votre égard ma bonne parole, en vous faisant revenir dans ce lieu. Je connais, moi, les desseins que je forme à votre sujet, […] desseins de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d’espérance. Alors, vous m’invoquerez et vous pourrez partir ; vous intercéderez auprès de moi, et je vous exaucerai. Vous me chercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur » (v.10–13). Tout le monde peut déraper à un moment ou à un autre. En parcourant les récits bibliques des personnes que Dieu a bénies et utilisées, on découvre que l’échec est chose courante. Souvent, il fait partie du processus d’apprentissage. À la naissance, aucun être humain ne sait exactement ce qu’il est censé faire de sa vie. Et c’est tant mieux. Lorsque Dieu remet notre vie sur les rails, il commence par nous donner un sentiment d’espoir, car seul l’espoir donné par Dieu nous soutiendra dans les moments difficiles. Si on se demande à quel moment on verra le bout du tunnel, il suffit de relire ce que Dieu a promis à son peuple : « un avenir fait d’espérance » (v.11). Tout comme il l’a fait pour Israël, Dieu nous donne une seconde chance si on se tourne vers lui.
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