Si l’on accorde plus d’importance au cadeau qu’on fait aux gens qu’à leurs besoins, ils vont vite s’en rendre compte et nous tourner le dos. Partager sa foi est louable, mais attention à ne pas lasser son interlocuteur par une éloquence trop calculée. Selon Jerry Weissman, lorsque les gens communiquent, ils se concentrent trop souvent sur les caractéristiques de leur produit ou de leur service, au lieu de répondre à la question : « Pouvez-vous m’aider ? » La solution tient dans les avantages qu’on peut offrir. Il écrit : « Une caractéristique est un fait ou une qualité propre à nous, notre entreprise, les produits que l’on vend ou l’idée qu’on défend. Alors qu’un avantage est la manière dont ce fait ou cette qualité pourra aider notre public. Lorsqu’on veut convaincre, présenter les caractéristiques d’une chose ne suffit pas : chaque attribut doit se traduire par un avantage. Un détail peut s’avérer sans rapport avec les besoins ou les intérêts de l’auditoire, alors qu’un bienfait, par définition, est toujours pertinent. » Le souci de son prochain doit être un mobile et un point de départ. Paul dit : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien » (v. 1, 3). C’est l’heure de mettre les autres en avant !
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