« Tout est accompli » est une des dernières paroles de Christ sur la croix. En grec, cette phrase se résume en un seul mot, « tetelestai », qui signifie « payé en totalité ». C’est le terme que les marchands notaient sur une facture soldée. On l’apposait aussi sur un document annonçant qu’une peine de prison avait été effectuée. Jésus a payé le prix en totalité pour chaque péché que j’ai pu commettre ! La Bible affirme : « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ » (Ro 8.1, BFC). Et si Dieu oublie mon péché à la seconde où je le confesse, ne devrais-je pas l’oublier moi aussi ? Une fois que j’ai payé une facture, je la range dans mes archives et je n’y pense plus. De la même façon, depuis que Jésus a payé la facture de mes péchés en totalité, je peux l’oublier. Paul, qui se décrit volontiers comme le premier des pécheurs (voir 1Ti 1.15), a dit : « Oubliant ce qui est en arrière et tendant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Christ-Jésus » (Ph 3.13–14). On peut passer à côté de la puissance de Dieu si on ne croit pas en son pardon. Et tout ça pour une question d’éducation. Les parents ont toujours dit : « Je te pardonne », mais ils revenaient constamment à la charge. Bonne nouvelle : le Père céleste est différent des parents terrestres. Quand il pardonne un péché, il efface le dossier, annule le passé, et l’oublie à jamais. Alors, aujourd’hui, j’accepte son pardon. Et si j’en ai besoin, je me pardonne et j’avance.
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