Contrairement à ce que l’on pense, une vie parfaite n’est pas une vie sans travail. Dieu a créé l’Éden, puis il a créé Adam, celui qui devait prendre soin de ce jardin. Pourquoi ? Parce que le travail donne de la dignité et un sens à la vie. La Bible dit : « Celui qui cultive son sol est rassasié de pain, mais celui qui poursuit des futilités est dépourvu de sens » (v.11). En 2010, le taux de chômage aux États-Unis était d’environ 10 % soit près de 15 millions d’inactifs. Face à de telles statistiques, les craintes sont légitimes. La peur de perdre son emploi est liée à la peur du manque, de l’insuffisance, de l’impuissance et de la solitude. On se pose tant de questions : « Que faire à présent ? Comment faire face à mes obligations ? » Puis vient alors le doute : « Je ne suis bon à rien ! Ma vie sociale est en ruine ! » Pour certains, la honte et l’humiliation liées au chômage sont aussi dévastatrices que la perte de revenus. Et s’en inquiéter a des effets pervers, car l’anxiété qui en découle nous rend moins performants, et peut conduire au licenciement. L’angoisse ne nous apporte rien de bon. Il vaut mieux commencer à élaborer une stratégie qui améliorera notre position au travail ou nous garantira un atterrissage en douceur en cas d’urgence. Notre atout principal doit être la confiance en Dieu, qui est fidèle : « L’Éternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer l’œuvre de tes mains, car il prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, lorsque tu obéiras à sa voix » (De 30.9–10).
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