Pen­dant qua­tre cents ans, les Israélites étaient esclaves de la tyran­nie des Égyp­tiens qui les oppri­maient et leur rendaient « la vie amère » (Ex 1.14). Beau­coup d’en­tre nous pou­vons faire le par­al­lèle avec ce sen­ti­ment d’im­puis­sance qui nous étreint lorsque nous songeons à nos pro­pres com­bats. Excès de nour­ri­t­ure, alcool, drogue, sexe, argent, mau­vais­es fréquen­ta­tions, nous avons tous con­nu cette sen­sa­tion d’im­puis­sance alors que nous ten­tions vaine­ment de nous en libér­er. L’échec peut engen­dr­er un dés­espoir chronique qui nous fait aban­don­ner toute nou­velle ten­ta­tive. Brisé et abat­tu, Israël a crié à l’Éter­nel et il a répon­du : « J’ai bien vu la mis­ère de mon peu­ple qui est en Égypte, et j’ai enten­du son cri à cause de ses oppresseurs, car je con­nais ses douleurs » (Ex 3.7). Et voici com­ment Dieu mon­tre sa com­pas­sion à leur égard : « Je suis descen­du pour le délivr­er de la main des Égyp­tiens et pour le faire mon­ter de ce pays […] dans un pays découlant de lait et de miel » (v.8). Aujour­d’hui encore, Dieu peut faire la même chose pour vous. Pour qu’Israël soit délivré, il a fal­lu sac­ri­fi­er un agneau pas­cal immac­ulé. Ils ont appliqué son sang sur le lin­teau de leur porte et l’ange de la mort les a épargnés. La Bible dit : « Christ, notre agneau pas­cal, a été sac­ri­fié » (1Co 5.7). Jésus-Christ, notre agneau sac­ri­fi­ciel, a ver­sé son sang pour nous libér­er de tout esclavage. Quels sont vos com­bats aujour­d’hui ? Vous pou­vez être délivré(e) de la cap­tiv­ité, non par vos pro­pres efforts qui sont vains, mais en croy­ant en ce Dieu qui répond aux cris de son peuple.