Quand vous leur par­lez, les gens se posent sou­vent ces trois ques­tions : 1) Te soucies-tu réelle­ment de moi ? Le doc­teur Calvin Miller le dit ain­si : « Quand les gens écoutent les autres par­ler, ils pensent par­fois tout bas : “Je suis une âme soli­taire qui recherche l’ami­tié. Je suis un san­glot qui aspire au rire. Je suis un soupir en quête de récon­fort. Je suis une plaie qui veut guérir. Si tu veux éveiller mon intérêt, tu n’as qu’à me con­va­in­cre que tu désires être mon ami.’’ » 2) Peux-tu réelle­ment m’aider ? Les gens qui réus­sis­sent savent que les autres se posent tou­jours cette ques­tion. Une des façons d’y répon­dre est de vous focalis­er sur ce que vous avez à offrir. On sait bien que les gens sont régulière­ment bom­bardés d’in­for­ma­tions sur les bien­faits de tel ou tel pro­duit. Mais ils finis­sent par ne plus ten­dre l’oreille. 3) Puis-je réelle­ment te faire con­fi­ance ? William Arthur Ward a écrit : « Béni soit ceux qui ont appris à admir­er sans envi­er, à suiv­re sans imiter, à louer sans flat­ter, et à diriger sans manip­uler ». Votre charisme et vos tal­ents peu­vent vous amen­er au som­met, mais vous n’y resterez que par votre per­son­nal­ité et votre engage­ment. Dites la vérité, tenez vos engage­ments, et vous établirez la con­fi­ance. Les gens agis­sent pour leurs pro­pres raisons, pas les vôtres. Mieux vaut appren­dre d’eux que leur par­ler de vous. Qu’ils achè­tent une voiture, choi­sis­sent un parte­naire, ou écoutent une prédi­ca­tion, ils veu­lent savoir au plus pro­fond d’eux-mêmes : « Puis-je faire con­fi­ance à cette per­son­ne ? » À votre avis, le peuvent-ils ?