Pourquoi Dieu a‑t-il ordonné à son peuple de lui donner le premier dixième de son revenu ? Voici sa réponse : « Alors le Seigneur votre Dieu vous bénira dans tout ce que vous entreprendrez » (v.29). Ça veut donc dire que l’offrande ne coûte rien, elle rapporte ! Donner à Dieu est un investissement fructueux. La question n’est donc pas de savoir si l’église a besoin de ma dîme, mais si j’ai besoin de la bénédiction de Dieu. L’œuvre de Dieu ne sera pas en danger si je ne donne rien, mais comment vais-je réussir si je lui désobéis ? Paul écrit : « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra selon ses moyens » (1Co 16.2). Non, l’offrande n’est pas qu’une loi de l’Ancien Testament. Ce verset montre bien que les nouveaux chrétiens pratiquent le don proportionnel ! Et puisque leur seule référence était l’Ancien Testament, quelle somme d’argent pensez-vous qu’ils ont donnée à Dieu ? Certainement pas moins d’un dixième ! Jésus a dit aux Pharisiens : « Malheur à vous […] parce que vous payez la dîme […] et que vous laissez ce qu’il y a de plus important dans la loi : le droit, la miséricorde et la fidélité ; c’est là ce qu’il fallait pratiquer sans laisser de côté le reste » (Mt 23.23). Au fait, pourrai-je donner moins à Dieu sous la grâce que sous la loi ? La dîme est le minimum, mais seul mon amour pour Dieu et son royaume peut déterminer le maximum.
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