Vous n’aurez jamais rien de plus dif­fi­cile à faire que de plac­er les autres en pre­mier et vous après, parce qu’instinctivement, nous nous préoc­cupons d’abord de nous-mêmes. Il est naturel de pour­suiv­re son intérêt pro­pre, mais ce n’est pas la solu­tion. Deux chèvres se retrou­vent nez à nez sur une passerelle étroite au-dessus d’une riv­ière. Impos­si­ble de faire demi-tour ou de se crois­er tant c’est étroit. Instinc­tive­ment, les chèvres savent qu’un affron­te­ment les ferait tomber toutes les deux dans la riv­ière et ris­quer la noy­ade. Com­ment vont-elles s’en sor­tir ? La nature a appris à l’une des chèvres à se couch­er pour que l’autre puisse lui pass­er sur le corps. Résul­tat, les deux ani­maux arrivent à leurs des­ti­na­tions sains et saufs. Au lieu de se voir comme un pail­las­son que l’on peut piétin­er, la chèvre se voit comme un pont qu’on peut tra­vers­er. Tout le monde est gag­nant. La Bible dit que Jésus « s’est dépouil­lé lui-même, en prenant la con­di­tion d’esclave ». Pour cela, vous devez vous focalis­er sur les besoins des autres et non sur vos pro­pres « droits ». Le Prési­dent Calvin Coolidge a dit un jour : « Nulle entre­prise ne peut exis­ter pour elle-même. Elle peut sub­venir à de grands besoins, ren­dre de grands ser­vices, non pour elle mais pour les autres. Si elle vient à l’oublier, elle cesse d’être prof­itable et cesse d’exister. » Ce qui est vrai pour toute entre­prise est vrai pour vous. Et voici le meilleur : chaque fois que vous faites un sac­ri­fice pour servir quelqu’un, vous semez des graines de béné­dic­tion que vous récolterez à coup sûr.