À l’époque, les fiançailles fai­saient par­tie inté­grante du mariage. Dès qu’un cou­ple était fiancé, il ne fai­sait déjà plus qu’un, même s’il fal­lait atten­dre au moins un an avant que le mariage ne soit con­som­mé. Pen­dant ce temps, le futur époux bâtis­sait leur nou­velle mai­son, et con­tin­u­ait à cour­tis­er sa fiancée, afin que cha­cun apprenne à mieux con­naître l’autre. La future épouse se pré­parait de son côté en en apprenant le plus pos­si­ble sur son fiancé afin de pou­voir lui plaire au mieux. Enfin, l’époux ame­nait sa femme dans leur nou­velle demeure et ils enta­maient leur vie de cou­ple. Quelle leçon en tir­er ? Sim­ple­ment que l’Église est l’épouse de Christ, et nous devri­ons trépign­er d’impatience à l’idée d’être unis à lui et de célébr­er les noces de l’Agneau au ciel (voir Ap 19.7). En atten­dant ce jour, Jésus fait sa part en nous pré­parant une place, en pri­ant et en inter­cé­dant pour nous, en con­tin­u­ant à nous encour­ager et à répan­dre son amour sur nous, jusqu’à ce que nous soyons par­venus à « la con­nais­sance du Fils de Dieu » (Ep 4.13). Quelle est notre part ? Nous sou­venir que nos vies doivent lui faire hon­neur. Aucun homme ne veut que sa femme dépense sans compter, soit indé­cente en pub­lic ou flirte avec d’autres hommes. Il souhaite au con­traire qu’elle fasse preuve de maîtrise parce qu’il l’aime et se soucie de sa répu­ta­tion. Il veut aus­si que sa femme lui fasse hon­neur. Vos fiançailles avec Christ exi­gent que vous ne viviez plus pour vous-même mais pour lui.