Voici la même ques­tion qu’hier : Qu’est-il arrivé à Démas ? 1) La répu­ta­tion sul­fureuse de Paul le gênait-il ? Avec Paul, l’Église avait gran­di mais l’agitation aus­si. À Éphèse, ceux qui pra­ti­quaient la magie et qui s’étaient con­ver­tis appor­taient leurs livres pour les brûler publique­ment. Paul s’était aus­sitôt attiré la colère des arti­sans et des édi­teurs ! On le traitait comme un lépreux. Qui a dit que la vie chré­ti­enne devait être facile ? Cer­taine­ment pas Jésus : « Si le monde a de la haine pour vous, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choi­sis du milieu du monde, à cause de cela, le monde a de la haine pour vous » (Jn 15.18–19). Quand on est attaqué, c’est la preuve qu’on n’a pas été con­quis. Et l’ampleur de l’attaque est à la mesure des béné­dic­tions que Dieu vous réserve une fois vain­queur. 2) A‑t-il aban­don­né Paul parce qu’un nom­bre gran­dis­sant de chré­tiens le reje­tait ? Un homme deman­da à son ami : « Com­ment le monde te traite-t-il ? » L’ami répon­dit : « Le monde me traite à mer­veille. Ce sont les croy­ants qui me don­nent du fil à retor­dre ! » Par­fois, les églis­es soute­naient Paul finan­cière­ment, et par­fois il devait se débrouiller seul. Quelle était sa réac­tion ? « Pour moi, je ferai très volon­tiers des dépens­es, et je me dépenserai moi-même pour vos âmes. En vous aimant davan­tage, serai-je moins aimé de vous ? » (2Co 12.15) Paul brûlait du désir d’être agréable à Christ (2Co 5.9). Est-ce votre désir aussi ?