Avant que Jésus ne marche sur la mer de Galilée, il gravit une montagne afin d’être seul avec Dieu pour prier. Il néglige les attentes de la foule à l’heure tardive, prie jusqu’à la nuit tombée, puis il descend avec la force de l’Esprit de Dieu et calme une forte tempête. Aimeriez-vous savoir comment il a prié cette nuit-là ? La prière est une montagne ; vous devez la gravir. « Pierre et Jean montaient au temple, à l’heure de la prière » (Ac 3.1). Si vous attendez d’être disposé(e), vous perdrez en constance dans la prière. C’est une affaire de discipline. Plus vous priez, plus vous en avez envie, et plus la prière devient gratifiante. Mais vous devez d’abord tourner le dos à « la foule ». Parce que Christ savait fuir les impératifs et les distractions de l’existence, il était en mesure de calmer la tempête qui effrayait ses disciples. Avant d’être pris(e) dans la mêlée du quotidien, allez prier sur la montagne. C’est un lieu sûr dans un monde instable, un endroit où la vue est dégagée, bien loin du rythme frénétique de la vie. Là-haut votre horizon s’élargit. Là-haut Christ vous rappelle qu’il s’est déjà occupé de tout ce que vous allez affronter aujourd’hui, et il vous donnera la grâce de faire de même. Vous reconnaîtrez facilement celles et ceux qui sont allés prier sur la montagne. Leurs combats ne sont pas différents des vôtres, certain(e)s en ont même de plus difficiles. Mais ces personnes ont une paix intérieure qui transcende leurs problèmes de famille, de santé, d’argent, etc. Vous supporterez mieux les crises lorsque vous saurez que le sommet n’est qu’à une prière de là !