Les offens­es les plus dif­fi­ciles à par­don­ner sont celles que nous infli­gent nos proches. Pourquoi ? Parce que nous devons vivre avec eux tous les jours ! Quand on est petit, les émo­tions sont si fortes que cer­taines blessures ne cica­trisent jamais. La souf­france est encore pire si l’a­gresseur fait par­tie de son entourage. Une mère qui rejette son enfant au lieu de lui prodiguer son amour, un père alcoolique auteur de vio­lences ou d’abus sex­uels : les vic­times de ces hor­reurs peu­vent con­tin­uer à éprou­ver de l’amertume et de la colère bien des années après les faits. Cette colère qui rejail­lit peut con­duire à faire du mal aux gens qu’on aime. Quelle est la solu­tion ? Le par­don. Archibald Hart définit le par­don comme « le fait d’abandonner mon droit de te bless­er pour m’avoir blessé ». Vos blessures ne peu­vent guérir qu’à par­tir du moment où vous avez la matu­rité néces­saire pour par­don­ner à ceux qui vous ont blessé, qu’ils aient ou non demandé par­don. Jésus dit : « Et lorsque vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose con­tre quelqu’un, par­don­nez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous par­donne aus­si vos fautes ». N’ou­bliez pas : Dieu ne vous par­donne que si vous par­don­nez. Vous dites : « Mais si je leur par­donne, ils ont le champ libre ». Non, vous avez le champ libre ! Libre de la souf­france et de l’amertume, Dieu peut vous bénir. Lais­sez l’offenseur et l’offense entre les mains de Dieu. Lui seul sait ce qu’ils ont fait et pourquoi ils l’ont fait. Dites-vous seule­ment qu’il n’y a pas de guéri­son sans pardon.