Voici trois raisons pour lesquelles pren­dre part à la Sainte Cène est essen­tiel : 1) Elle vous rend con­scient de la grâce divine. Per­son­ne ne se tien­dra jamais au ciel en dis­ant : « Regardez ce que Jésus et moi avons accom­pli ». Si vous deviez rem­bours­er un seul cen­time de la dette accu­mulée par votre péché, cela ferait de vous un co-rédemp­teur avec Christ. Quelle offense à la Croix ! (Ep 2.8–9) Hor­a­tio Spaf­ford a écrit dans une hymne : « Mon péché, ô la félic­ité de cette pen­sée glo­rieuse, mon péché tout entier cloué à sa croix, et plus jamais ne vais l’endurer. Loué soit Dieu, loué soit Dieu, ô mon âme ! » 2) Elle vous main­tient sen­si­ble au péché. « Que cha­cun donc s’ex­am­ine soi-même, et qu’ain­si il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans dis­cern­er le corps du Seigneur, mange et boit un juge­ment con­tre lui-même » (1Co 11.28–29). Boire dans la coupe après avoir péché n’est pas une sen­tence. Le vin de la com­mu­nion n’est pas de la ciguë ! Non, ce qui compte, c’est la façon dont vous vous approchez de Dieu. Vous n’êtes pas tenu d’éviter la coupe. Vous avez seule­ment besoin de con­fess­er votre péché, puis de boire avec une pro­fonde grat­i­tude. 3) Elle vous rap­pelle que Christ revient bien­tôt. « Je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nou­veau, dans le roy­aume de Dieu » (Mr 14.25). Chaque Sainte Cène vous fait faire un pas de plus vers la plus grande de toutes les com­mu­nions : les noces de l’Agneau (Ap 19.7). Avez-vous prévu d’y être ?