Pour cer­tains, Noël n’est pas un temps de joie mais de déprime. Par­fois, les familles sont déchirées par un divorce et les sou­venirs sont douloureux. S.I. McMillen et David Stern décrivent la souf­france qu’on s’in­flige en éprou­vant de la haine ou en refu­sant le par­don. « Au moment où je me mets à haïr un homme, je deviens son esclave. Il con­trôle mes pen­sées, mes émo­tions et même mes rêves. Un flux con­stant d’adré­naline coule dans mes veines et s’é­panche dans mon corps. Celui que je hais me hante où que j’aille. » Alors que votre famille se rassem­ble pour Noël, peut-être qu’il y a un des mem­bres que vous n’aimez pas ou à qui vous n’avez pas par­don­né. Dans ce cas, sou­venez-vous que Jésus est venu dans ce monde pour aimer les gens détesta­bles et par­don­ner aux gens qui ne le méri­tent pas. Le mot « grâce » sig­ni­fie « faveur indue, imméritée ». Si vous le lui per­me­t­tez, Christ ôtera de votre cœur la colère et la ran­cune. Si aujour­d’hui vous détestez l’un de vos proches, priez ain­si : « Seigneur, je con­fesse que je n’aime pas […] et que je red­oute d’être en sa présence. Aide-moi à par­don­ner et à faire preuve de grâce. Que l’amour du Christ abonde en moi en ce temps de Noël. Au nom de Jésus. Amen. » C’est vrai, cer­tains ne méri­tent pas d’être par­don­nés, mais vous non plus n’avez pas mérité l’amour et le par­don de Dieu. Jésus a dit : « Aimez vos enne­mis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénis­sez ceux qui vous maud­is­sent, priez pour ceux qui vous mal­trait­ent. […] Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareille­ment pour eux » (Lu 6.27–28, 31). Voilà l’e­sprit de Noël !