Si vous ne croyez pas à la puis­sance de la grâce pour cou­vrir vos fautes, vos regrets peu­vent vous men­er au dés­espoir, alors que : « La tristesse qui plaît à Dieu change notre cœur. De cette façon, nous pou­vons être sauvés et nous n’avons pas à regret­ter cette tristesse » (2Co 7.10, PDV). Cette tristesse vous rap­proche de Dieu et vous rend plus dépen­dant de lui. Elle pro­duit en vous empresse­ment, indig­na­tion, désir ardent, zèle (2Co 7.11). Jon Walk­er a écrit : « Avec la crise, j’ai com­mencé à regret­ter de ne pas avoir acheté une mai­son moins chère. Si seule­ment j’avais vu moins grand, si seule­ment j’avais pris une loca­tion ! Ces “si seule­ment” me reti­en­nent, mes regrets m’empêchent de pro­gress­er, je som­bre dans la dépres­sion et l’im­mo­bil­isme. Lorsque je ne regarde pas à ce Dieu qui pour­voit, je laisse les regrets devenir plus impor­tants que lui. Ain­si, des déci­sions passées, des cir­con­stances, un drame, un com­pro­mis ou une erreur l’emportent sur celui qui a créé l’univers par sa Parole. Nous vivons plus sou­vent que nous le pen­sons dans les “si seule­ment”, qui pro­duisent en nous un sen­ti­ment d’impuissance totale : nous red­ou­tons les choix d’hier et ceux de demain. Dieu répand sa grâce au jour le jour, et notre respon­s­abil­ité est de pren­dre une déci­sion et de per­sévér­er, gar­dant con­fi­ance, même si nous pou­vons nous tromper ; car Dieu est assez grand pour chang­er le mal en bien. Lorsque vos regrets sont ceux d’une tristesse humaine et non d’une tristesse selon Dieu, vous pou­vez som­br­er dans l’apitoiement sur vous-même, plutôt que de regarder à lui pour faire con­courir toutes choses pour le bien de : “ceux qui aiment Dieu” (Ro 8.28) ».