Les loy­al­istes. Ils aiment faire par­tie des meilleurs. On peut compter sur eux dans les moments dif­fi­ciles. Ils s’attachent à une cause qu’ils peu­vent défendre et veu­lent inté­gr­er un groupe dans lequel ils se sen­tent à l’aise. Au mieux, les loy­al­istes aident tout le monde à s’améliorer. D’habitude ils sont assez bril­lants et clairs mais ils n’expriment pas tou­jours leurs pen­sées.  La décep­tion, par­fois inéluctable, peut les ren­dre cyniques. Voilà pourquoi la Bible par­le si sou­vent de grâce et de par­don les uns envers les autres. Quand les Alcooliques anonymes utilisent l’expression « le Dieu bien­veil­lant », ils se réfèrent à leur pro­pre per­cep­tion de Dieu. Les loy­al­istes con­sid­èrent sou­vent Dieu comme quelqu’un de dif­fi­cile à con­tenter. C’est donc la peur qui définit le mieux leur péché. Jésus évoque trois servi­teurs qui ont cha­cun une somme d’argent à inve­stir. Les deux pre­miers le pla­cent sage­ment et en tirent des béné­fices à la sat­is­fac­tion du maître. Mais le troisième, craig­nant d’échouer et de subir sa colère, enterre son tal­ent (voir Mt 25.14–30) . Sa con­damna­tion dans la parabole du Christ sig­ni­fie que Dieu réserve son juge­ment le plus sévère, non à celui qui tente et échoue, mais à celui qui ne tente rien parce qu’il se laisse domin­er par la peur. On estime qu’il y a dans la Bible 365 références à la peur, c’est-à-dire une pour chaque jour de l’année. Si Dieu avait un slo­gan, ce serait : « Ne crains pas ».  Alors n’ayez pas peur, il se tient à vos côtés aujourd’hui !