Si nous avons été blessés ou rejetés, il y a en nous quelque chose qui cherche à mon­tr­er que nous sommes encore désir­able et méri­tant. C’est ain­si que nous risquons de nous pré­cip­iter dans une nou­velle rela­tion affec­tive, et, comme un enfant ne marche pas en un jour mais par étapes suc­ces­sives, si nous allons trop vite, nous allons nous retrou­ver au point de départ et nous deman­der ce qui nous arrive. Un auteur a écrit : « Une nou­velle rela­tion ne vous guéri­ra pas totale­ment, n’empêchera pas vos blessures de s’ag­graver, n’effacera pas un échec. Ne cherchez pas à guérir trop vite, car peu importe le bien-être pas­sager, tôt ou tard, vous retrou­verez vos anci­ennes blessures. C’est pourquoi, faites en sorte de bien les soign­er. Prenez votre temps, car cette guéri­son ne peut être ni arti­fi­cielle, ni pré­cip­itée, ni pro­gram­mée. Vous la recevrez lorsque vous serez prêt, pas avant. […] Cette fois-ci, vous voulez vrai­ment guérir et Dieu veut agir comme un “fil­tre”. Si vous voulez un cœur entière­ment rétabli, vous devez pass­er par le “tamis” divin ». Salomon a écrit : «Ne réveillez pas l’amour, avant qu’il le désire » (Ca 2.7, NBS). N’allez pas plus vite que Dieu en voulant une guéri­son immé­di­ate, car il lui faut du temps pour faire de vous ce qu’il désire. Et pen­dant qu’il agit en vous, il pré­pare le cœur de votre prochain parte­naire pour qu’il arrive au bon moment. En atten­dant, il existe un moyen de rem­plir votre vide intérieur : développez votre rela­tion avec Dieu et il vous rem­pli­ra « de paix et de joie » (Ro 15.13, PDV).