Pour bien com­pren­dre l’idée, prenez l’exemple d’un trans­fert de fonds. Les ban­ques en font tous les jours. Imag­inez-vous ruiné(e) et inca­pable de pay­er vos dettes. Puis, par un acte de grâce inouï, quelqu’un éponge toutes vos dettes et trans­fère en même temps sur votre compte une telle somme que vous n’au­rez plus jamais à tra­vailler. C’est ce qui s’est passé à la croix lorsque Dieu vous a justifié(e) par le sang de Christ. Éblouis­sant, n’est-ce pas? Oseriez-vous dire alors à Dieu : « Je ne peux pas te per­me­t­tre de pay­er seul toutes ces dettes, alors je vais tra­vailler pour prou­ver que je suis digne de ta grâce » ? C’est pour­tant ce que l’on fait lorsqu’on ajoute nos bonnes œuvres à l’œu­vre achevée du Christ. Le salut est comme un ali­ment bio noté sans addi­tifs arti­fi­ciels. Paul écrit : « Celui qui n’a pas con­nu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous deve­nions en lui jus­tice de Dieu » (2Co 5.21). En même temps que Dieu a pris Jésus sans tache pour le faire devenir péché, il nous a pris nous pécheurs impéni­tents pour nous jus­ti­fi­er à ses yeux. Oui, le péché fait se sen­tir coupable. C’est nor­mal. Mais lorsque Christ enlève tous les péchés, il ôte aus­si toute cul­pa­bil­ité. Ces­sons de nous tor­tur­er ! Notre esprit régénéré nous dit de refuser le péché ; nous ne sommes plus comme avant ! Pourquoi Dieu a‑t-il agi de cette façon ? Parce que toute jus­tice humaine est loin de ce qu’il exige. Réjouis­sez-vous, aujour­d’hui Dieu vous voit revê­tu de la jus­tice de Christ, donc tou­jours aimé(e) et accepté(e) par lui.