Lorsque quelqu’un de votre entourage est en crise, vous devriez tout faire pour l’aider à la sur­mon­ter et à grandir à tra­vers elle. Par­fois c’est plus facile à dire qu’à faire ! Le cœur blessé, obligé de s’adapter à de nou­velles sit­u­a­tions inhab­ituelles, les gens en crise peu­vent ne plus savoir à qui faire con­fi­ance. Mais la seule chose qui compte pour le roy­aume de Dieu c’est d’être là pour eux ! « Portez les fardeaux les uns des autres ». Votre engage­ment peut jouer un rôle sig­ni­fi­catif dans leur par­cours vers la guéri­son affec­tive. Voici trois sug­ges­tions pra­tiques : 1) n’at­ten­dez pas qu’ils pren­nent l’initiative. Les gens en crise préfèrent se repli­er sur eux-mêmes au lieu de deman­der de l’aide. Ils sont sou­vent trop per­tur­bés pour savoir ce qu’il leur faut, alors vous aurez prob­a­ble­ment à faire le pre­mier pas. Et de grâce, ne vous sen­tez pas obligé(e) de trop en faire. Deux choses sim­ples peu­vent les amen­er à se sen­tir appré­ciés et com­pris : a) écoutez atten­tive­ment leurs inquié­tudes et leur point de vue. b) gardez le con­tact visuel et mon­trez-leur un intérêt sincère. 2) aidez-les à dimin­uer leur anx­iété. Avec calme, invitez-les à partager ce qu’ils ressen­tent. Et si leur vision sem­ble faussée, posez une ques­tion du genre : « Puis-je sug­gér­er une autre façon de voir les choses ? » 3) aidez-les à se con­cen­tr­er sur ce qui est impor­tant. Ils sont boulever­sés, alors aidez-les à régler les prob­lèmes qui néces­si­tent une atten­tion immé­di­ate. Au lieu de ressass­er le passé et de s’in­quiéter de l’avenir, encour­agez-les à se con­cen­tr­er sur le présent. « À chaque jour suf­fit sa peine » (Mt 6.34).