Il n’y a pas que la grippe qui soit con­tagieuse. Les com­porte­ments le sont aus­si : « Les mau­vais­es com­pag­nies cor­rompent les bonnes mœurs ». Les chercheurs l’appellent « con­ta­gion affec­tive ». Elle impacte tous les domaines de la vie, comme la pomme pour­rie qui con­t­a­mine tout le panier. Un expert affirme : « Un seul employé peut saper le moral de tout un bureau et créer un envi­ron­nement de tra­vail défa­vor­able, un chef incom­pé­tent ren­dre la vie dure à toute son équipe, un employé ren­frogné faire fuir la clien­tèle. Les récrim­i­na­tions peu­vent agir comme un can­cer et détein­dre sur tous, sab­otant le moral et les per­for­mances d’équipes tal­entueuses à fort poten­tiel. Vous n’êtes pas juste un “pro­duit” de votre cul­ture, vous en êtes aus­si un “pro­duc­teur” au quo­ti­di­en, à tra­vers vos pen­sées, croy­ances et actes… Vous pou­vez être con­tagieux, de façon néga­tive ou pos­i­tive, être un microbe qui attaque votre sys­tème immu­ni­taire ou une vit­a­mine qui le ren­force… Vos émo­tions influ­ent sur votre entourage. » Paul con­seille de se dépouiller de la vieille nature et d’être renou­velé par l’Esprit (voir Ep 4.21–23). Com­ment ? Deman­dez à Dieu de faire de vous une per­son­ne dif­férente (voir 1S 10.6), de mod­i­fi­er votre atti­tude pour pass­er d’une mau­vaise con­ta­gion à une bonne qui aura un impact posi­tif sur votre entourage. En même temps, choi­sis­sez vos rela­tions avec soin. Par expéri­ence, vous savez que cer­taines per­son­nes vous tirent vers le bas et pom­pent votre énergie. Priez pour elles, mais réduisez le temps passé en leur compagnie.