Jésus cher­chait des gens en mesure de faire plus que de croire en lui. Il voulait des gens prêts à le suiv­re. Au début de son min­istère des hommes comme André, Pierre, Philippe, et Nathanaël étaient prêts à quit­ter mai­son, famille et tous leurs biens pour le suiv­re (voir Jn 1.35–52). Jésus appelait les gens à une vie d’en­gage­ment rad­i­cal. Lorsqu’il s’adresse à la foule, il dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive » (Mr 8.34). Pas de demi-mesures, mais la volon­té de le suiv­re à plein-temps. Faire con­fi­ance à Jésus vous mèn­era au ciel, mais pour vous ren­dre utile à son roy­aume sur terre, il vous faut au min­i­mum être disposé(e) à le suiv­re. Trois dif­férents hommes avaient dit à Jésus : « Je te suiv­rai Seigneur » (Lu 9.61), mais ils n’é­taient pas prêts à aban­don­ner les pri­or­ités de leur anci­enne vie. Et Jésus avait répon­du par cette puis­sante métaphore : « Quiconque met la main à la char­rue et regarde en arrière, n’est pas bon pour le roy­aume de Dieu ». Suiv­re Jésus sig­ni­fie qu’il faut tout laiss­er, habi­tudes, liens et mode de vie. Vous ne pou­vez pas trac­er le sil­lon rec­tiligne d’une vie de dis­ci­ple si vous regardez le passé. Oubliez tout : cul­pa­bil­ité, peur, honte, trahi­son, défaite, abus, rejet, ran­cune et manque de par­don. Ne lais­sez pas la force de grav­ité de vos erreurs passées ruin­er votre avenir. Coupez la corde. Rejoignez ceux qui « suiv­ent l’Ag­neau partout où il va » (Ap 14.4).