Jésus demande à boire à la femme du puits. Sur­prise qu’un Juif accepte de par­ler à une Samar­i­taine, elle l’in­ter­roge sur les raisons qui l’amè­nent à lui deman­der de l’eau. Il répond : « Tu ne con­nais pas celui qui te dit : “Donne-moi à boire.” Sinon, c’est toi qui deman­derais à boire, et je te don­nerais une eau pleine de vie. […] Si quelqu’un boit de cette eau, il aura encore soif. Mais s’il boit l’eau que je lui don­nerai, il n’au­ra plus jamais soif » (v.10, 13–14). Remar­quez la dif­férence entre “cette eau” and “l’eau que je lui don­nerai”. Jésus ne met pas en cause la qual­ité de l’eau du pays. Il par­le de ses cinq mariages ratés et de l’homme avec qui elle vit actuelle­ment. En réal­ité, elle ne savait ni où ni com­ment étanch­er sa soif de sat­is­fac­tion. D’une décep­tion à l’autre, aus­si sou­vent qu’elle ait bu de “cette eau”, sa soif ne pou­vait être étanchée. Chaque fois qu’une rela­tion échouait elle répondait par une nou­velle rela­tion ratée, sup­posant, comme nous le faisons sou­vent, qu’in­sis­ter dans ce qui ne marche pas fini­ra peut-être par fonc­tion­ner ! Jésus ne cri­tique pas son absence de moral­ité. Non, il lui offre la seule vraie cure con­tre le vide. En buvant l’eau qu’il vous donne, vous n’au­rez plus jamais soif. Quoi que vous recher­chiez pour vous sat­is­faire, drogues, alcool, sexe, pornogra­phie, aven­tures mul­ti­ples, argent ou gloire, c’est de l’eau qui ne va jamais vous désaltér­er. Cen­trez votre vie sur Jésus, passez du temps avec lui, par­lez-lui, et buvez sa Parole au quo­ti­di­en. À coup sûr il rem­pli­ra votre vide intérieur.