Un conseiller familial et conjugal écrit : « Les couples mariés ne devraient pas craindre leurs disputes mais ce qui s’ensuit ». Tous les couples connaissent le conflit. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Une prise de bec qui reste dans la limite du raisonnable peut servir de soupape et permettre au couple d’évacuer le trop plein de frustrations. Mais le plus important est de savoir ce qui arrive après la bataille. Dans une relation saine, l’affrontement fait place au pardon. Les époux se rapprochent, se respectent et se comprennent davantage. Une plus grande intimité en ressort. Mais dans une relation instable, le conflit n’est jamais tout à fait résolu. La situation devient sérieuse quand les effets d’une dispute à peine dissipés, une autre éclate. Les couples feraient bien de considérer de plus près les effets de leurs disputes. Avez-vous blessé votre conjoint, en paroles ou en actes ? Devez-vous lui demander pardon pour l’avoir blessé au lieu de vous concentrer sur les vrais problèmes ? Y a‑t-il des conflits importants non résolus ? Si c’est le cas, réglez-les vite avant qu’ils ne rongent votre relation de l’intérieur. L’apôtre Paul comprenait cela très bien : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne donnez pas accès au diable ». Il a écrit ces mots il y a deux mille ans, mais ils restent encore aujourd’hui de bons conseils pour les couples.