Un grand-père racon­te à ses petits-enfants son arrivée en Amérique. Il évoque les trains et les bateaux qui l’ont amené depuis son Europe natale. Il dit com­ment il l’a vécu avec d’autres immi­grants à Ellis Island et com­ment il s’est retrou­vé dans une cafétéria en bas de Man­hat­tan pour y déje­uner. Il s’est assis à une table vide et a atten­du longtemps que quelqu’un prenne sa com­mande, mais per­son­ne n’est venu. Enfin, une femme avec un plateau plein de nour­ri­t­ure s’est assise en face de lui et lui a expliqué le fonc­tion­nement d’une cafétéria. « Vous com­mencez tout au bout », a‑t-elle dit, désig­nant une pile de plateaux. « Ensuite, vous suiv­ez la file et choi­sis­sez ce que vous voulez. À l’autre bout, ils vous diront com­bi­en vous devez pay­er. » Le grand-père a réfléchi un instant et a déclaré : « J’ai vite com­pris que ce pays fonc­tion­nait comme une cafétéria. Vous pou­vez y obtenir tout ce que vous voulez, même un très grand suc­cès, si vous êtes prêt à en pay­er le prix. Mais vous n’ob­tien­drez jamais ce que vous voulez si vous atten­dez que quelqu’un vous l’ap­porte. Vous devez vous lever et le récupér­er vous-même. » La dif­férence entre ce que vous êtes en ce moment et ce que vous voulez devenir peut se résumer en deux mots : tra­vailler dur ! Oui, Dieu veut vous voir réus­sir, mais Il ne lais­sera pas tomber le suc­cès tout cuit dans votre bec. Il a promis de « bénir tout le tra­vail de tes mains » (De 28.12). La dif­férence entre l’ambition et la réus­site, c’est des heures à tra­vailler sans relâche et sans compter.