Après le sui­cide de Judas, il man­quait un des douze apôtres. Alors qu’ont fait ces derniers ? « Ils en présen­tèrent deux : Joseph appelé Barsab­bas, surnom­mé Jus­tus, et Matthias ». Et pour décider qui allait rem­plac­er Judas, ils ont tiré au sort. Cette méth­ode était déjà util­isée dans les anciens temps bibliques, lorsque quelques per­son­nes seule­ment pou­vaient par­ler à Dieu ou l’é­couter. Ce jour-là, Matthias a été désigné. Vous n’avez jamais enten­du par­ler de Matthias ? Vous n’êtes pas le seul ! En effet, il n’est jamais plus men­tion­né dans les Écri­t­ures. Par con­tre Barsab­bas, celui qui n’a pas été choisi, est cité par­mi ces hommes qui ont soutenu l’Église dans une péri­ode agitée sur le plan doc­tri­nal (voir Ac 15.22–23). Nous pou­vons tir­er deux enseigne­ments de cette his­toire : 1) Vous pou­vez con­naître Dieu mais vous ne pour­rez jamais com­pren­dre tout ce qu’il est. N’es­sayez même pas, car vous ne pou­vez faire entr­er Dieu dans une for­mule et dire : « C’est comme cela qu’il agit tou­jours ». Le tirage au sort a pu être, un temps, une méth­ode hon­orée par Dieu, mais lorsque les apôtres l’ont util­isée, ils n’ont pas obtenu le résul­tat escomp­té. 2) Dieu vous par­lera unique­ment si vous êtes prêt à l’écouter. Avant de quit­ter ses dis­ci­ples, Jésus leur a dit que le Saint-Esprit les con­duirait. « Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il pren­dra de ce qui est à moi, et vous l’an­non­cera » (Jn 16.15). Vous dites : « Com­ment saurai-je que le Saint-Esprit m’a par­lé ? » Lorsqu’il pro­duira les résul­tats que Dieu désire.