Bien des hommes et des femmes qui abandonnent auraient persévéré si quelqu’un les avait encouragés. Dans les Écritures, le don d’encourager est aussi essentiel que le don d’enseigner ou de diriger (Ro 12.6–8). Les deux histoires qui suivent illustrent la puissance de l’encouragement. La première a eu lieu en 1988, à Point Barrow, en Alaska. Trois baleines grises, piégées sous la glace, ont ému le monde entier. Essayant de respirer par un trou formé dans la glace, les baleines étaient vouées à une mort certaine à moins qu’on ne parvienne à les libérer en les transportant au-delà de la banquise. Les secours ont commencé par percer dans la glace des trous tous les 20 mètres. Pendant huit jours, ils les ont ainsi encouragées à se déplacer trou après trou, kilomètre après kilomètre. Avec l’aide d’un brise-glace russe, deux des trois baleines, Putu et Siku, ont survécu. La deuxième histoire est celle de Jackie Robinson, premier athlète noir à devenir joueur de baseball professionnel. S’il a réussi à briser une première barrière, il a dû essuyer les huées de la foule dans tous les stades où il allait. Un jour, alors qu’il jouait à domicile, il a commis une faute et les supporters se sont mis à le huer. Pee Wee Reese, un joueur blanc, l’a rejoint et s’est tenu à ses côtés. Il a mis son bras sur l’épaule de Robinson et ils ont tenu tête à la foule. Les supporters se sont tus et le match s’est poursuivi. Plus tard, Robinson a dit que ce qu’a fait Reese, ce jour-là, a sauvé sa carrière ! L’encouragement est quelque chose de puissant. Aujourd’hui, qui pouvez-vous encourager ?