Ruth Haley Bar­ton par­le de « fatigue dan­gereuse ». Ses symp­tômes ? 1) Irri­tabil­ité et hyper­sen­si­bil­ité. Ce qui d’habitude ne vous dérange pas vous met à cran. 2) Agi­ta­tion. Vous avez le sen­ti­ment que quelque chose cloche. Vous voulez tout pla­quer. Vous êtes épuisé(e) mais ne trou­vez pas le som­meil. 3) Sur­me­nage com­pul­sif. Vous con­sul­tez vos mails jusque très tard. Vous n’arrivez pas vrai­ment à débranch­er et faire un break. Vous avez du mal à prof­iter du temps en famille. 4) Tor­peur émo­tion­nelle. Vous ne ressen­tez rien, et vous craignez vos émo­tions. 5) Volon­té de fuir : vous mangez, buvez, dépensez trop, vous passez trop de temps devant la télé ou sur Inter­net. Faire du sport, ren­con­tr­er des amis ou lire un bon livre est au-dessus de vos forces. Vous vous sen­tez décon­nec­té de votre appel. Vous faites votre tra­vail sans avoir le sen­ti­ment de vous y retrou­ver ou d’y retrou­ver l’appel de Dieu. Vous êtes trib­u­taire des attentes d’autrui et de vos pro­pres pul­sions parce que vous n’êtes pas armé pour les maîtris­er. Vous nég­ligez votre corps. Vous ne prenez pas le temps de bien manger, de faire une prom­e­nade, de dormir assez et de faire les tâch­es du quo­ti­di­en. 6) Économie d’én­ergie. De peur que les gens ne pom­pent vos dernières forces, vous faites tout pour con­serv­er le peu que vous avez. Votre vie spir­ituelle décline. Tout ce qui vous motive en temps nor­mal : la prière, la lec­ture, l’in­tro­spec­tion, tout cela vous pèse. Si vous vous sen­tez con­cerné, il est prob­a­ble que la fatigue vous men­ace. Il est temps de réa­gir, de par­ler à Dieu, et de redéfinir vos priorités.