"Parole du Jour me réconforte, me vivifie, m'interpelle, me remet en question. En bref, cela me fait un bien fou et ma journée se passe dans le calme, la paix et la joie." Daisy Je fais un don

Le Pas­teur James Bradley soulève un point intéres­sant mais trop sou­vent nég­ligé à pro­pos de l’histoire du fils prodigue. Dans ces petits vil­lages où les familles juives vivaient en étroite com­mu­nauté, ce genre d’événement se répandait comme une traînée de poudre. En récla­mant son héritage, c’est comme si le jeune fils avait dit à son père : « Je ne peux atten­dre jusqu’à ta mort. Je veux ce qui m’appartient, main­tenant ! » On n’avait jamais enten­du pareils pro­pos. Puis il est par­ti, a oublié les valeurs qu’il avait appris­es, dilapidé son héritage dans la débauche et fini dans la déchéance au fond d’une porcherie. Pour un juif, vous imag­inez bien le trau­ma­tisme. Après avoir brisé à la fois le cœur de son père et les lois de ses pairs, il avait décidé de ren­tr­er à la mai­son. Et c’est là que son père « cou­rut » à sa ren­con­tre. Voici pourquoi : Il reve­nait après avoir com­mis des fautes si graves que les anciens du vil­lage lui auraient pré­paré une « céré­monie de la honte » appelée « keza­zah » en hébreu. Ils auraient brisé à ses pieds un vase d’argile, sig­nifi­ant que ses liens avec la com­mu­nauté étaient brisés et qu’il n’était plus le bien­venu. C’est pour ça que son père a cou­ru vers lui. Il s’est dit : « Je dois cou­vrir mon fils de grâce avant qu’il ne tombe sous leur loi. Je dois lui don­ner l’espoir avant qu’ils ne le lui ôtent. J’ai prévu une autre céré­monie : la fête du retour pour célébr­er la restau­ra­tion ». Ce que le père a fait pour le fils prodigue ce jour-là, Dieu le fera pour vous aujourd’hui, si vous vous tournez vers lui.

"Pour moi c'est un régal de méditer chaque jour Parole du Jour. Je vis la Parole et je l'expérimente. Je veux vraiment vous féliciter pour votre travail qui porte du fruit." Joséphine Je fais un don