Observez la réaction du père au moment où son fils prodigue s’humilie en disant : « J’ai péché » (v.18), parce que Dieu fera la même chose pour vous : 1) « le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la lui » (v.22). Pouvez-vous imaginer l’odeur et l’aspect de ce jeune homme qui venait de patauger dans la boue d’un enclos à cochons ? Pouvez-vous vous identifier à lui ? Bonne nouvelle : Dieu recouvre notre nature pécheresse de la robe de justice du Christ. À partir de là, il nous voit « en Christ ». Vous avez de la valeur à ses yeux. 2) « Mettez-lui une bague au doigt » (v.22). C’était le sceau familial utilisé pour toutes vos affaires. Appliqué sur de la cire, il valait une signature. Autre bonne nouvelle : Dieu ne vous restaure pas à moitié mais vous renouvelle et vous redonne pleine autorité pour accomplir son œuvre en son nom. 3) « […], et des sandales pour ses pieds » (v.22). Le fils prodigue était prêt à dire à son père : « je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés » (v.19). En ce temps-là, les employés marchaient pieds nus en public ; seuls les fils étaient chaussés. Quel prodige : son père lui avait rendu les pleins droits familiaux. 4) « Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » (v.23). On n’engraisse pas un veau en une nuit ! Le père avait depuis longtemps planifié ces réjouissances. Jamais il n’a douté de son fils, et voici pour vous la parole du jour : Dieu n’a jamais douté de vous non plus ! Revenez à lui et laissez-le vous restaurer.