Nous avons tous notre cercle d’amis. C’est celui où on se sent chez soi, celui vers lequel on se dirige naturellement quand on a le choix. Le bibliste A. W. Tozer a dit un jour : « L’important chez un homme n’est pas de savoir où il va par obligation mais où il va lorsqu’il est libre de choisir ». Les apôtres sont allés en prison sous la contrainte, mais en retrouvant la liberté, ils ont choisi de retourner « vers les leurs ». Comme c’est révélateur ! Ce ne sont pas les choix contraints mais les libres choix qui révèlent notre vraie nature. Prenons un exemple concret. Vous n’êtes pas à l’église un dimanche. Où êtes-vous ? Si vous êtes à l’hôpital, votre absence signifie que vous êtes malade et contraint de manquer le culte. Cependant, si vous êtes sur le terrain de golf, c’est une autre histoire. En supposant que vous n’êtes pas en congé, il est clair que vous avez choisi de sécher le culte en faveur de votre cercle d’amis golfeurs. Votre choix de jouer au lieu de prier est-il devenu une habitude ? Si c’est le cas, vous êtes sur une pente savonneuse. « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns » (Hé 10.25). Les habitudes ne viennent pas d’une décision unique. Elles résultent de choix répétés qui peuvent se muer en réflexes. Comment connaître votre véritable état spirituel ? Par vos fréquentations et vos choix. Quand vous êtes libre de choisir, où allez-vous ? Quelle compagnie préférez-vous ?