Il serait insensé de prier pour le succès, et de résister au changement qu’il implique. Pourtant nous le faisons, n’est-ce pas ? Voyons les choses en face : il est plus facile de décréter le status quo que d’affronter les incertitudes du changement. Pour certains, il est même égoïste et peu spirituel de prier pour sa réussite. Pas Yaebets ! Écoutez sa prière : « Si tu me combles de bénédictions et que tu étendes mes limites, si ta main est avec moi, et si tu fais que, loin du malheur, j’échappe à la douleur ! … Et Dieu accorda ce qu’il avait demandé ». Considérez les changements auxquels vous pourriez résister : lâcher un emploi fastidieux, créer une entreprise, se débarrasser d’un projet sans avenir, se former en informatique, quitter une relation sulfureuse, renoncer à une maison, une voiture, un train de vie au-dessus de vos moyens, dépenser de façon raisonnable. Tous ces changements font partie de la vie. Pourtant c’est la panique lorsqu’ils arrivent par surprise. C’est là qu’on découvre la différence entre ce qu’on dit et ce qu’on croit vraiment. « Nous savons, du reste, que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Ro 8.28). Les mots clés sont « toutes choses », « bien » et « dessein ». Depuis que vous êtes « en Christ », rien ne vous arrive qui ne passe d’abord par lui. Dans « toutes choses », il y a aussi celles que vous n’aimez pas. Dieu a un dessein, et il œuvre pour votre « bien ». Après coup, vous direz : « Si je n’étais pas passé par là, je ne goûterais pas la bénédiction de Dieu aujourd’hui ».