Dieu vous a donné une sensibilité, n’en ayez pas honte. Elle vous prévient d’un danger et vous éclaire dans bien des situations. En fait, Dieu l’utilise pour vous rapprocher de lui et mettre en lumière les domaines où vous devez vous soumettre au Saint-Esprit. Mais les sentiments sont subjectifs ; il ne faut pas toujours s’y fier. Un thérapeute dit : « Quand de vieux sentiments ressurgissent, on se sent craintif, honteux, désespéré, insatisfait, mal-aimé, victime, perdu ou amer. Ces réactions peuvent être provoquées par un élément déclencheur : une relation brisée, du stress, des problèmes au travail ou à la maison, un changement ou une maladie. Et parfois ces sentiments reviennent sans raison ». Éprouvez-donc votre « vraie sensibilité », ou vous finirez par vivre selon « les passions, les mauvais désirs et la cupidité » (Col 3.5). Cela peut se révéler désastreux. Au lieu de réagir aux sentiments, apprenez à agir selon la Parole de Dieu. Voilà la règle d’or, immuable ! Même si vous vous sentez capable de marcher sur l’eau, vous ne le ferez que si Dieu vous demande de sortir de la barque. Paul dit : « que votre amour abonde de plus en plus en connaissance et en vraie sensibilité ; qu’ainsi vous sachiez apprécier ce qui est important, afin d’être sincères et irréprochables » (Ph 1.9–10). Bref, ce ne sont pas vos sentiments qui vous définissent, mais Dieu. Vous vous sentez bon à rien, mais Dieu dit : « Tu as du prix à mes yeux, […] je t’aime » (Esa 43.4). Vous vous sentez coupable, mais Dieu dit : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus » (Ro 8.1).