Charles E. Fuller, un des pre­miers enseignants de la Bible à la radio, com­mençait son émis­sion quo­ti­di­enne par ce chant qui dit : « Mon Seigneur con­nait le chemin dans le désert. Je n’ai qu’à le suiv­re ». Pour le con­duire d’Égypte à Canaan, Dieu a mené son peu­ple à tra­vers le désert. Spir­ituelle­ment par­lant, vous devez le tra­vers­er aus­si ! Vous pou­vez tra­vers­er un désert n’importe où : devant une tombe, dans un pavil­lon de can­céreux, face au juge des divorces, dans une file d’attente de chômeurs, ou à l’occasion de la perte de votre mai­son. Mais le désert peut être aus­si un lieu de mir­a­cles. Dans les jours qui vien­nent, voyons ce qu’il vous faut dans le désert. Une direc­tion ! Sans elle, vous finis­sez par tourn­er en rond. Observez com­ment Dieu a con­duit Israël. Il « allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclair­er, afin qu’ils marchent jour et nuit » (Ex 13.21). Dieu a dit à Moïse de suiv­re scrupuleuse­ment les mou­ve­ments de ces colonnes. Mais que faire dans la nuit noire ? Il n’y a ni bougie ni lampe, et vous risquez de partager votre lit avec un scor­pi­on ou de marcher sur un ser­pent en allant aux toi­lettes. Ne vous inquiétez pas, Dieu vous pro­tège ! Pour lui le désert n’est pas un ter­rain hos­tile. Le Psalmiste a dit : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sen­tier » (Ps 119.105). En toutes cir­con­stances, la Bible vous guidera, vous pro­tégera, et vous gardera sain et sauf. Ne vous inquiétez donc plus et com­mencez à la lire chaque jour.