C’est l’histoire d’un garçon de douze ans qui n’a jamais prononcé le moindre mot de sa vie. Ses parents pensaient d’ailleurs qu’il était incapable de parler. Un jour, sa mère place devant lui un bol de soupe, il en prend une cuillère, repousse le bol et dit : « C’est pas bon, je n’en mangerai pas ! » La famille n’en croyait pas ses oreilles. Son père dit : « Pourquoi n’as-tu jamais parlé avant ? » Le garçon répond : « Parce que jusque-là, je n’ai jamais eu à me plaindre ». Certains n’ouvrent la bouche que pour se plaindre ! Vous dites : « Je ne vois pas de quoi je pourrais être reconnaissant ». Vraiment ? Si vous dormez huit heures par nuit, il y a des millions d’insomniaques qui aimeraient être à votre place. Si vous avez un travail, un logis et trois repas par jour, il y a des millions de gens sans emploi qui aimeraient avoir vos problèmes. Si vous avez pu vous lever ce matin sans douleurs, vous avez la chance d’être en bonne santé. Si vous ne l’étiez pas, vous auriez de quoi vous plaindre ! Que dire de votre salut ? Quel en est le prix pour vous ? Vos péchés ont été pardonnés, vous êtes en paix avec Dieu, et à votre mort, vous aurez une place au ciel. Oui, nous avons tous nos épreuves et des jours difficiles. Mais n’insultez pas Dieu et ne minimisez pas ses bénédictions en disant qu’il n’y a rien dont vous pouvez être reconnaissant. Il est temps de proclamer comme l’a fait David : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Ps 103.2).