Jésus per­me­t­tait aux autres de le servir. Et vous ? « Une femme […] tenait un vase d’al­bâtre, plein d’un par­fum de grand prix, et […] répan­dit le par­fum sur sa tête. À cette vue, les dis­ci­ples s’indignèrent et dirent : A quoi bon cette perte ? […] Jésus s’en aperçut et leur dit : […] Elle a accom­pli une bonne action à mon égard » (v.7–10). Voilà une bonne leçon. Le soin que vous accordez aux autres, vous devez vous l’ac­corder à vous. Sinon vous allez vous épuis­er. Jésus adop­tait ce principe, tout comme le Psalmiste : « Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe débor­de » (Ps 23.5). Pour que votre coupe de ser­vice reste pleine, il faut sans cesse la rem­plir. Et puisque les gens vous trait­ent en général comme vous vous traitez vous-même, vous devez appren­dre à bien vous traiter. C’est une bonne chose que de pren­dre soin des autres, mais par­fois nous nous cachons der­rière cela pour éviter d’avoir à pren­dre soin de nous, ou parce que nous ne savons pas com­ment faire. Mais alors, com­ment obéir à ce que dit Christ : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mr 12.31), si nous n’avons pas appris à nous aimer nous-mêmes ? Nous sommes nom­breux à nous plain­dre d’être chaque jour assail­lis de deman­des sans jamais rien recevoir en retour. Puisque le monde qui vous entoure vous oblige sans cesse à faire des retraits, vous devez appren­dre à faires des dépôts, sinon vous finirez par man­quer de fonds. Et très vite ces dépens­es affecteront votre moral, vos sen­ti­ments et votre spir­i­tu­al­ité. Qui vous ren­flouera, sinon vous ? Alors aujour­d’hui, priez : « Seigneur, fais que le par­fum que je déverse sur les autres coule aus­si sur moi ».