Pour attraper du poisson, le pêcheur doit jeter ses filets à la mer. Ils ne lui servent à rien de les transporter dans la barque, il faut qu’il les jette. Et vous, que transportez-vous ? Une ancienne douleur ? Une vieille rancune ? Un amour depuis longtemps perdu ? Jetez-moi çà ! Vous êtes en train de sacrifier votre avenir pour ce qui n’en vaut pas la peine. Pourquoi Dieu vous demande-t-il de faire une chose aussi radicale ? Parce qu’« il prend soin de vous ». Il le fait alors que vous êtes empêtré(e) dans vos filets. Difficile d’observer la personne qu’on aime se tordre de chagrin pour une chose qu’elle ne devrait pas porter. Vous débarrasser d’un fardeau n’est pas un problème pour Dieu. Son seul souci est de vous faire lâcher prise. À propos de ce qui vous tracasse, Dieu s’adresse à vous aujourd’hui en disant : « Jetez-moi ça ! » Satan est un voleur. Le refus du pardon est une des portes par lesquelles il entre, et vous êtes seul(e) à pouvoir la fermer. Au réveil, réalisant combien il vous a déjà volé, vous serez en colère avec vous-même. Muselez cette colère. Suivez « la règle des trois R » : repentez-vous, réparez si possible et responsabilisez votre vie. Cela fait, tournez la page, profitez de la grâce de Dieu et avancez. Quand quelque chose est mort, admettez-le. Rien ne pourra ressusciter un cadavre, alors signez le certificat de décès, enterrez le passé et allez de l’avant. En aucun cas vous abandonnez, mais vous gardez plutôt vos forces pour les choses qui comptent, celles sur lesquelles vous pouvez agir.