La Bible affirme : « Le sen­tier des justes est comme la lumière resplendis­sante dont l’é­clat va crois­sant jusqu’au plein jour. La voie des méchants est comme les ténèbres ; Ils ne savent pas ce qui les fera trébuch­er » (v.18–19). En 1966, Joseph Fletch­er pub­lie Sit­u­a­tion Ethics [Éthique sit­u­a­tion­nelle], un livre qui devien­dra un best­seller. Il y affirme que l’amour est le seul critère pour dis­tinguer ce qui est bon de ce qui est mau­vais. Résul­tat, ce fut le désor­dre moral. Pourquoi ? Parce que ce principe nous per­met d’établir nos pro­pres stan­dards, qui vari­ent selon la sit­u­a­tion. Pour couron­ner le tout, notre ten­dance naturelle à nous ménag­er, nous amène à nous juger sur nos inten­tions alors que nous sommes plus exigeants avec les autres et les jugeons sur leurs actes. Celui ou celle qui fraude le fisc ou vole les four­ni­tures du bureau espère encore de l’honnêteté de la part de sa banque et de ses clients. C’est faire deux poids deux mesures. Il est si facile d’être écœuré par les gens qui échouent aux tests moraux, surtout s’ils nous ont fait du tort. Mais il est bien plus dif­fi­cile de faire des choix éthiques dans notre pro­pre vie. Com­prenez ceci : quand vous agis­sez à la lim­ite de l’honnêteté, vous allez invari­able­ment la franchir ! Vous pour­rez sans doute duper les autres un temps, mais vos méfaits vous rat­trap­er­ont tou­jours. Tout comme la triche peut apporter un prof­it tem­po­raire, l’honnêteté peut par­fois sem­bler un choix per­dant. Mais votre sat­is­fac­tion et votre prof­it seront de toute façon de courte durée, parce qu’au final nous devrons tous affron­ter le juge­ment de Dieu. De quoi aurons-nous l’air à ce moment-là ?