Ce ne sont pas vos défauts qui vous ren­dent hyp­ocrite, mais le fait de les cacher et de pré­ten­dre ne pas en avoir ! Notez deux choses sur l’hypocrisie : 1) elle est aus­si naturelle que la res­pi­ra­tion. D’où l’expression : « Tu mens comme tu respires ! » Notre ego s’y accroche car elle nous sauve si sou­vent la face. Qui s’en plaindrait ? 2) il est dif­fi­cile de la maîtris­er. For­mer un nou­veau con­ver­ti est plus facile que for­mer à nou­veau un chré­tien pétri de reli­giosité. Pour vain­cre l’hypocrisie, il vous faut d’abord avouer qu’elle vous pose un prob­lème. Alors seule­ment le Saint-Esprit com­mence à faire un tra­vail de délivrance et vous met sur la voie de la lib­erté. Mais atten­tion, c’est un com­bat long et acharné. Notre envie de faire bonne fig­ure devant les autres meurt lente­ment, si tant est qu’envie il y ait. Paul écrit : « Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la van­ité de leur intel­li­gence. Ils ont la pen­sée obscur­cie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ig­no­rance qui est en eux et de l’en­dur­cisse­ment de leur cœur. […] Mais vous, ce n’est pas ain­si que vous avez appris à con­naître le Christ, […] con­for­mé­ment à la vérité qui est en Jésus : c’est-à-dire vous dépouiller, à cause de votre con­duite passée, de la vieille nature qui se cor­rompt par les con­voitis­es trompeuses, être renou­velés par l’E­sprit dans votre intel­li­gence, et revêtir la nature nou­velle, créée selon Dieu dans une jus­tice et une sain­teté que pro­duit la vérité. C’est pourquoi, rejetez le men­songe » (v.17–25).