Choi­sis­sez l’une de ces affir­ma­tions : a) J’ai tou­jours le sens moral. b) J’ai très sou­vent le sens moral. c) J’ai par­fois le sens moral. d) J’ai rarement le sens moral. e) Je n’ai aucun sens moral. Dans quelle case êtes-vous ? Hon­nête­ment, la plu­part d’entre nous iri­ons prob­a­ble­ment en case b. Pourquoi ? Pour con­ve­nances per­son­nelles. Réfléchissez. Pay­er le prix du suc­cès, met­tre les autres en avant, pra­ti­quer une dis­ci­pline per­son­nelle, ris­quer une con­fronta­tion, tout cela nous dérange un peu, non ? D’accord pour le sens moral, à con­di­tion que la per­son­ne en face de nous n’en manque pas. Mais si vous voulez sérieuse­ment vivre selon un stan­dard moral, ne regardez pas plus loin que la règle d’or : « Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous ». Alors : 1) on trou­ve la paix et l’estime de soi. Après tout, il vous faut être capa­ble de vivre avec vous-même car où que vous alliez, vous vous emportez avec vous. Si vous ne pou­vez gag­n­er qu’en trichant, votre suc­cès sonne creux, vous ne vous respectez plus, vous vous exposez à la peur et hésitez à venir devant Dieu. 2) tout le monde est gag­nant. Êtes-vous de ceux qui pensent que pour gag­n­er, il faut que quelqu’un d’autre perde ? Cette philoso­phie ne fonc­tionne pas. Lorsque vous appliquez la règle d’or aux autres, ils sont gag­nants. Lorsqu’ils vous l’appliquent en retour, vous êtes gag­nant. Il n’y a pas de per­dants. 3) c’est facile à com­pren­dre. Il vous suf­fit de vous met­tre dans les bas­kets des autres, c’est tout ! C’est sim­ple et sans faille.