Voulez-vous que les autres con­tin­u­ent à vous respecter ? Lorsqu’ils vous parta­gent leurs joies ou leurs peines, ne dites pas : « ça ce n’est rien, lais­sez-moi vous racon­ter les miennes ! » Haman, le grand dig­ni­taire perse men­tion­né dans le livre d’Esther, était l’égocentrisme per­son­nifié. « Haman lui fit le compte de sa richesse pres­tigieuse, du nom­bre de ses fils, de toutes les façons dont le roi l’avait dis­tin­gué en l’él­e­vant en dig­nité au-dessus des princes et des servi­teurs roy­aux » (Est 5.11). Aucune trace d’intérêt pour quiconque à part lui-même. Évidem­ment, il était telle­ment vexé que le roi ait pu accorder des faveurs à Mar­dochée, un Juif, qu’il avait con­stru­it une potence pour le pen­dre. Et quelle est la fin de l’histoire ? Le roi pend Haman au gibet qu’il avait prévu pour Mar­dochée. Donc, à moins de vouloir vous pass­er vous-même la corde au cou, cessez de par­ler autant de vous ! Vous n’êtes prob­a­ble­ment même pas con­scient de ce défaut dans votre com­mu­ni­ca­tion. Alors deman­dez à Dieu de vous le révéler le cas échéant, et de vous don­ner la grâce de le cor­riger. Le nom­bril­isme met du temps à mourir, alors com­mencez pas à pas. Ten­tez de pass­er une journée entière sans faire de vos préoc­cu­pa­tions le cen­tre de chaque con­ver­sa­tion. Accordez une pleine atten­tion à tous ceux que vous ren­con­trez, et vous ver­rez comme vos rela­tions grandiront en nom­bre et en qual­ité. Voici votre parole du jour : « Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres ».