Se com­par­er aux autres est aus­si une cause de déprime. Nous pen­sons : « Si seule­ment je pou­vais être comme telle ou telle per­son­ne, je serais heureux(se). » Les ennuis nous guet­tent lorsque nous nous com­parons aux autres (voir 2Co 10.12). La seule per­son­ne que vous devez chercher à être, c’est vous-même. Lorsque vous voulez en imiter une autre et agir comme elle, vous finis­sez invari­able­ment dans la dépres­sion. Soyez hon­nête avec vous-même, restez qui vous êtes. C’est tout ce que Dieu désire. C’est tout ce qu’il attend. Un autre piège nous attend lorsque nous nous com­parons aux autres gens : com­par­er nos faib­less­es avec leurs forces. Nous oublions qu’ils peu­vent être faibles là où nous sommes forts. De plus, nous ten­tons de nous motiv­er à tra­vers l’au­t­o­cri­tique et la con­damna­tion. « Je devrais être capa­ble d’imiter cette per­son­ne. Je devrais pou­voir mieux agir. Je devrais y arriv­er. Je devrais être capa­ble d’ar­rêter », comme si le fait de nous sec­ouer ver­bale­ment allait nous chang­er ! Que vous les fassiez aux autres ou à vous-même, les cri­tiques ne marchent pas. Alors quelle est la solu­tion ? Com­mencez par repro­gram­mer votre esprit avec la Parole de Dieu. « Sa divine puis­sance nous a don­né tout ce qui con­tribue à la vie et à la piété, en nous faisant con­naître celui qui nous a appelés par sa pro­pre gloire et par sa ver­tu. Par elles les promess­es les plus pré­cieuses et les plus grandes nous ont été don­nées, afin que par elles vous deve­niez par­tic­i­pants de la nature divine, en fuyant la cor­rup­tion qui existe dans le monde par la con­voitise » (2P 1.3–4).