Voici une his­toire qui va sans doute vous amuser. Une femme prie : « Seigneur donne-moi de la patience, et tout de suite ! » Cela dit c’est moins drôle si c’est le reflet de votre vie. Si vous êtes contrarié(e) à chaque fois que vous devez atten­dre, votre impa­tience peut vous bless­er. Il n’y a que Dieu qui ait la puis­sance de faire que les choses arrivent comme il le veut. Mais il est tou­jours bien­veil­lant, respectueux de nos choix, et attend patiem­ment que nous nous con­formions à sa volon­té. Et puisque nous ne sommes pas Dieu, imag­inez com­bi­en il est insen­sé de s’én­erv­er con­tre le com­merçant, le ban­quier ou le con­duc­teur qui vous ralen­tit. Jésus a dit : « Par votre per­sévérance vous sauve­g­arderez vos âmes » (Lu 21.19). Le mot « âmes » se réfère ici à nos sen­ti­ments. Jésus est en train de dire : « Prenez le con­trôle de vos émo­tions et mon­trez-vous sem­blables au Christ ». Votre capac­ité à gér­er les retards et les con­tretemps va déter­min­er votre niveau de joie et de paix. Si vous ne pou­vez pas con­trôler ce qui se passe autour de vous, décidez de con­trôler ce qui se passe en vous. Vain­cre l’im­pa­tience implique trois choses : 1) admet­tre le prob­lème. Tant que vous raison­nez et jus­ti­fiez votre atti­tude, vous ne gran­dis­sez pas. 2) s’en­gager à per­me­t­tre au Saint-Esprit de vous rem­plir de patience. La patience ne vient pas sur une réso­lu­tion de Nou­v­el An ou en comp­tant jusqu’à dix. Elle est le « fruit » de l’E­sprit, et grandit avec votre coopéra­tion (voir Ga 5.22). 3) décider de vivre le moment présent et ne plus être obsédé(e) par ce que l’avenir peut nous réserver.