Pour gér­er la colère, voici deux règles bibliques impor­tantes. 1) N’ac­cusez rien ni per­son­ne. C’est une façon de fuir vos respon­s­abil­ités que d’ac­cuser en pointant votre doigt ailleurs. « Si seule­ment tu n’é­tais pas tou­jours en retard, je n’au­rais pas à te faire des reproches », ou « Si tu arrê­tais de me faire des reproches, j’ar­riverais peut-être à l’heure. » Ce genre de phras­es n’aident pas, ne font que bra­quer l’autre con­tre vous, pro­longer votre colère, et vous faire man­quer le but recher­ché. 2) Ne prenez pas les mots pour des armes ou une forme de manip­u­la­tion. Con­trôlez plutôt vos émo­tions et exprimez-les de façon saine. N’ou­bliez pas, votre but est de résoudre le prob­lème et de for­ti­fi­er la rela­tion, non de laiss­er la plaie s’in­fecter. Et comme ce n’est pas facile à faire, vous avez besoin de l’aide de Dieu. La Bible dit que vos paroles peu­vent abat­tre l’e­sprit des autres, leur bris­er le cœur (voir Pr 15.4), et détru­ire les rela­tions. Salomon a dit que les paroles méchantes « descen­dent jusqu’au fond des entrailles » (Pr 26.22). Ce que vous dites peut rester gravé à tout jamais dans la mémoire d’une autre per­son­ne, jusqu’à l’emporter dans sa tombe. C’est ce que vous voulez ? Cer­taine­ment pas ! À l’in­verse, une colère bien maîtrisée n’a jamais besoin de regrets ou de repen­tance. Apprenez à voir la dif­férence entre la colère que vous ressen­tez et les paroles que vous pronon­cez. La colère peut vous révéler ce qui doit chang­er dans vos rela­tions. Alors deman­dez à Dieu de vous mon­tr­er les change­ments néces­saires, d’abord en vous-même, puis chez l’autre.