Pour gér­er votre colère, voici deux choses à retenir. 1) Ne lavez pas votre linge sale en pub­lic. Lais­sez-le dans la buan­derie. Lorsque vous êtes blessé(e) et en colère, il est naturel de vouloir calom­nier votre offenseur. Ne le faites pas. La Bible dit : « Celui qui par­le à tort et à tra­vers trahit aus­si les secrets. Un homme digne de con­fi­ance garde tout pour lui ». Il y a deux façons d’é­taler son linge sale. D’abord par l’embarras : vous par­lez quand vous savez que l’autre vous entend. Ensuite par la sub­til­ité : pour rabaiss­er l’autre, vous vous moquez de son apparence, de ses amis, de sa famille, de ses com­plex­es et de ses tra­vers. Résul­tat, la per­son­ne est gênée, le fos­sé se creuse entre vous, et la réc­on­cil­i­a­tion devient impos­si­ble. La Bible dit que « l’amour cou­vre toutes les fautes » (Pr 10.12). 2) n’agis­sez pas comme les païens. Par exem­ple, ne dites pas : « Tu l’as bien cher­ché, débrouille-toi ! » C’est sans doute vrai, mais comme dis­ci­ple de Christ, ne fuyez pas une plaie qui s’in­fecte. « Faites-vous grâce récipro­que­ment, comme Dieu vous a fait grâce en Christ » (Ep 4.32). Com­ment Christ vous a‑t-il par­don­né ? Vous êtes-vous con­fessé, repen­ti et avez-vous mérité la grâce ? Non. Paul dit : « Lorsque nous étions enne­mis, nous avons été réc­on­cil­iés avec Dieu par la mort de son Fils » (Ro 5.10). Puisque Dieu a pris l’ini­tia­tive, vous êtes appelé(e) à éten­dre cette grâce aux autres gens avant qu’ils ne deman­dent par­don. Et même s’ils choi­sis­sent de rester vos enne­mis, vous devez leur par­don­ner mal­gré tout. Alors seule­ment vous aurez la paix, vos blessures seront guéries, et vous serez capa­ble d’oublier.