Une semaine dure 168 heures pour tout le monde. Mais si vous con­sacrez à votre crois­sance spir­ituelle seule­ment le temps que vous passez à l’église le dimanche matin, vous ne dépasserez jamais le stade de l’en­fance. Réfléchissez. Un enfant ne peut pas se nour­rir tout seul. Il préfèr­era tou­jours les bon­bons aux épinards ! Il ne cesse de tomber et il faut le relever. Il s’at­tire plein d’en­nuis. Il est fon­cière­ment égo­cen­trique et a besoin de dis­ci­pline et d’é­d­u­ca­tion. Vous voyez ? La nou­velle nais­sance est for­mi­da­ble, mais elle est sup­posée être votre trem­plin, non votre berceau. La Bible dit : « Tournons-nous vers un enseigne­ment d’adulte, en lais­sant der­rière nous les pre­miers élé­ments du mes­sage chré­tien ». Notez l’emploi de l’im­pératif. C’est un ordre ! Il est temps de vous dire : « À par­tir de ce jour, je vais faire ce qu’il faut pour grandir spir­ituelle­ment et décou­vrir le plan de Dieu pour ma vie. » Un jour, le Général Lyautey demande à son jar­dinier de planter une var­iété pré­cise d’ar­bre dans sa pro­priété. Le jar­dinier l’in­forme que cette espèce à crois­sance par­ti­c­ulière­ment lente met­trait presque un siè­cle à attein­dre sa taille adulte. Lyautey répond : « Dans ce cas, plus de temps à per­dre. Plantez-le cet après-midi ! » Voici un moyen infail­li­ble de grandir spir­ituelle­ment : « Heureux l’homme […] qui trou­ve son plaisir dans la loi de l’Éter­nel, et qui médite sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre plan­té près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuil­lage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réus­sit » (Ps 1.1–3).