Si vous subissez un affront, vous pouvez riposter avec vigueur, ou le voir comme une occasion de grandir. David a dit : « Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes prescriptions » (Ps 119.71). Une psychologue affirme : « La personne qui nous outrage nous enseigne à réduire notre ego, à développer patience et compassion, à pardonner sans condition. Elle nous apprend tout de la vie et des relations humaines. Si vous ne percevez pas l’affront comme tel, mais comme une leçon gratuite, il devient inoffensif. En pratique, si vous êtes agressé(e), ne dites rien. Prenez votre temps. Bien des torts viennent de retours de bâton, de situations qui s’enveniment et de paroles qui dépassent votre pensée. Avouez que c’est votre ego qui vous pousse à dépasser les bornes, puis laissez-le tomber. » Paul en était arrivé à se plaire dans les outrages. Beaucoup de chrétiens n’y sont pas encore tout à fait, mais avec du temps et de la pratique, ils le peuvent. À propos de Judas, un auteur écrit : « Parfois Dieu manipule nos ennemis pour qu’ils agissent en amis afin d’accomplir sa volonté dans notre vie. Il peut vous bénir à travers les pires rencontres, celles qui font mal ou vous laissent un goût amer. Le temps et l’effort investis ne sont pas vains car Dieu sait à quel point l’adversité peut vous servir. Les accidents et les trahisons sont inéluctables. Mais réussir dans la douleur forge le caractère. Finalement vous pourrez reconsidérer vos ennemis et réaliser qu’à l’instar de Judas, ce sont des amis cachés. »