La Bible racon­te : « Moïse répon­dit : Ils ne me croiront pas et n’é­couteront pas ma voix. Mais ils diront : l’Éter­nel ne t’est pas apparu. L’Éter­nel lui dit : Qu’y a‑t-il dans ta main ? Il répon­dit : Un bâton. L’Éter­nel dit : Jette-le par terre. Il le jeta par terre, et cela devint un ser­pent » (v.1–3). Jeter le bâton sur lequel on s’appuie est un para­doxe effrayant pour tous les obsédés du con­trôle. Mais aus­si longtemps que vous vous y cram­pon­nez et essayez d’en garder la maîtrise, Dieu ne pour­ra pas l’utiliser. Au golf, quand un ama­teur veut envoy­er sa balle plus loin, il tient le club plus fer­me­ment, mais il obtient l’effet inverse. La clé pour pour un dri­ve long est de jouer de manière déten­due. Le bâton de Moïse, c‘est son iden­tité et sa sécu­rité. Il représente sa con­di­tion de berg­er et la pro­tec­tion pour lui et son trou­peau. Lorsque Dieu lui demande de le jeter, il veut l’obliger à aban­don­ner ce qu’il est et ce qu’il pos­sède. Et vous, qu’hésitez-vous à laiss­er tomber ? En fait, vous ne con­trôlez rien de ce que vous retenez, c’est vous qui êtes sous con­trôle. Si vous ne le lâchez pas, votre bâton ne sera tou­jours qu’un bâton. Mais si vous avez le courage de le remet­tre à Dieu, il peut devenir le bâton écla­tant de son pou­voir mirac­uleux. Que ser­rez-vous dans votre main aujourd’hui ? Vous pou­vez le garder et voir ce que vous pou­vez en faire, ou le remet­tre à Dieu et voir ce que lui peut en faire. Aujourd’hui, lais­sez Dieu utilis­er ce que vous avez.