Le Pas­teur Jim Pen­ner racon­te : « Je n’ou­blierai jamais cet épisode de mes huit ans. Assis sur l’escalier, je vois maman ouvrir la porte et deux hommes lui ten­dre un doc­u­ment. Aux larmes qui coulaient sur ses joues, j’ai vite com­pris ce qui arrivait. L’ar­gent man­quait pour pay­er les traites, et la voiture était saisie. Mais une autre image m’a mar­qué : celle de ma mère qui pri­ait dans sa cham­bre. Face au trag­ique de la sit­u­a­tion, un mot ressor­tait : “Mer­ci ! Mer­ci !” J’ai pen­sé : “Mer­ci ? Tu viens de per­dre la voiture, on n’a plus d’ar­gent, qu’est-ce qui va nous arriv­er ?” Sa prière con­tin­u­ait : “Mer­ci, Dieu, pour nous avoir don­né de quoi manger ce soir…” Ça a duré un bon quart d’heure. Avec le recul, je peux dire que j’ai gag­né une vie entière de sagesse dans ces pré­cieuses min­utes. Je n’ou­blierai jamais que ce jour-là ma mère m’a appris à être recon­nais­sant au milieu de l’ad­ver­sité. Les ennuis n’ont pas cessé du jour au lende­main. Mais au fil des années, Dieu a large­ment récom­pen­sé maman pour sa foi inébran­lable. » La grat­i­tude face aux ennuis n’est pas naturelle, c’est une dis­ci­pline à dévelop­per. Le Psalmiste a dit : « Mon âme […] n’ou­blie aucun de ses bien­faits » (Ps 103.2). Quand tout va mal, rap­pelez-vous que Dieu est fidèle, et vous vous réjouirez. Habacuc a dit : « le figu­ier ne fleuri­ra pas, point de ven­dan­ge dans les vignes ; […] point de gros bétail dans les éta­bles. Mais moi j’ex­ul­terai en l’Éter­nel » (Ha 3.17–18). Faites le choix d’être reconnaissant(e) et votre vie changera.