Si c’était possible, quelle question poseriez-vous à Dieu ? Lors d’un sondage la réponse récurrente était : « Pourquoi tant de souffrance dans le monde ? » Voici une explication sommaire : le Christ est venu dans le monde nous délivrer du châtiment du péché. Lors de sa seconde venue il éliminera le péché et restaurera le paradis perdu. Mais en attendant, on doit faire face à la douleur et à la souffrance. Job était un homme bon et pieux. Pourtant, ses dix enfants sont morts en même temps de façon tragique : « Sa femme lui dit : Tu persistes à rester irréprochable. Mais tu ferais mieux de maudire Dieu et d’en mourir ! Tu parles comme une femme privée de bon sens, lui répondit Job. Si nous acceptons de Dieu le bonheur, pourquoi refuserions-nous de lui le malheur ? Dans cette nouvelle épreuve Job ne prononça aucun mot qui puisse offenser Dieu » (v. 9–10, BFC). Notez ces deux choses. D’abord, le contraire de l’intégrité c’est la dispersion. Soit on explose, soit on se rapproche de Dieu. Ensuite, ce qu’on dit est essentiel : « Dans cette nouvelle épreuve Job ne prononça aucun mot qui puisse offenser Dieu ». Oui, il a beaucoup pleuré. Et il avait beaucoup de questions pour Dieu dont certaines restées sans réponse. Pourtant voici ce qu’il dit : « Il connaît pourtant la voie où je me tiens ; quand il m’aura mis à l’épreuve, j’en sortirai pur comme l’or. Mon pied s’est attaché à ses pas ; j’ai gardé sa voie et je n’en ai pas dévié. Je n’ai pas altéré les commandements de ses lèvres ; j’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche » (Job 23.10–12).