S’adressant aux pre­miers chré­tiens, Paul dit : « Nous avons beau­coup à dire, et des choses dif­fi­ciles à expli­quer, parce que vous êtes devenus lents à com­pren­dre. Alors que vous devriez, avec le temps, être des maîtres, vous avez de nou­veau besoin qu’on vous enseigne les pre­miers principes élé­men­taires des ora­cles de Dieu : vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nour­ri­t­ure solide » (v.11–12). C’est un « ralen­tisse­ment du développe­ment » qui peut arriv­er à tout le monde. Si un enfant n’a plus besoin d’être nour­ri au biberon, si on lui coupe les ali­ments pour les lui met­tre en bouche, c’est une preuve de san­té et de bonne crois­sance. Les enfants préfèrent sans doute les bon­bons aux carottes. Mais il faut qu’ils com­pren­nent pourquoi il leur faut manger plus sou­vent des légumes. Si vous vous nour­ris­sez de la Parole de Dieu seule­ment le dimanche matin à l’église, ne vous éton­nez pas d’avoir du mal à croire que Dieu exauce les prières, qu’il vous donne la force de résis­ter à la ten­ta­tion et que vous n’ayez pas con­science de la présence de Dieu en vous. Com­bi­en de temps allez-vous sur­vivre en ne mangeant qu’une fois par semaine ? Job a dit : « J’ai fait pli­er ma volon­té aux paroles de sa bouche » (Job 23.12). David a dit : « Que tes promess­es sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! » (Ps 119.103). Jérémie a écrit : « Tes paroles ont fait l’a­gré­ment et la joie de mon cœur » (Jér 15.16). Pour grandir spir­ituelle­ment, il vous faut « la nour­ri­t­ure solide » de la Parole de Dieu (voir Hé 5.14).